Bonjour!
Coucou!
Me revoilou!
Petit topic poésie des familles t'as vu!
Je commence?
Allez je commence.
Rêve
Une obscure intrusion dans mon essence vitale,
De radieuses ondes désertant mon corps:
L'astre divin disparaît pour paraître ailleurs.
Il cède à un éclat d'ombre, à la boule fluide aux reflets luisants;
Le filtre où j'admirais fluer la lueur citronée vient d'être profané
Par une beauté maudite que je contemple malgré moi...
Un cheval ailé sert mon élévation,
Jupiter m'attire à la toucher!
Portés sur une poussière étoilée,
Nous reconnaissons les constellations.
Dragon déployant sa grandeur,
Licorne chantant la candeur,
Cygne mystifiant de splendeur.
Un épais sirocco me voile les yeux...
...un zéphyr me les libère aussitôt.
Une onde boréale orna, colora,
Illumina l'espace ténébreux.
A l'abord d'une autre atmosphère,
Mes sens se confondirent
Face au charme de la biosphère.
Voici le jardin aux milles monts glaçants,
Masses immenses s'élevant vers l'infini,
Recouvertes du manteau blanc du yéti,
Traçant un sentier à travers l'ouragan.
Des génies d'azur arpentaient les voies célestes,
Murmurant le souffle des cristaux hivernaux.
L'eau faisait aux dauphins ce que les anges faisaient aux ciel.
Mon regard se figea sur l'Olympe,
Glorieux cumulus démesuré,
Mélange rythmé d'idée et de clarté.
Perdu dans une fable, je suivis la mystérieuse charmille.
La foret des lucioles, où les arbres sécrètent leurs propres mots;
L'afflux de pensées naviguant mon esprit m'envoûta:
Ivre d'un bonheur ineffable, je me livre à la belle mélodie.
Je vois les sirènes s'évaporer,
Elles laissent place à Poséidon.
Le tout-puissant se penche me sussurer
Un secret vibrant bien au-delà des saisons...
Et le dieu se dévoila.
Seth invoqua ses nombreux pairs
Et les trépassés au sommeil troublé.
Quelques gigantesques titans menèrent
Une armée de démons réincarnés.
Fuir le légendaire damné...
Fatale fut sa possession
De mon âme pleine de péchés.
Alors j'implorais Némésis,
Mais la déesse m'ignora;
Apocalypse de justice?
Les lumières dansantes du chaos s'éclipsèrent
Les nuages de sang se percèrent d'éclairs
Les rayons d'un météore étouffèrent cet enfer
Les bras dorés du jeune soleil m'aveuglèrent
Immense aquarelle rougeoyante et bleutée,
Sphère dorée qui pleure la beauté des couleurs,
Je repris mes esprits, parfumé de nostalgie.
Une oeillade m'entraîna vers la baie vitrée,
Où est passée ta magie, lucarne calfeutrée ?
Happé par la fenêtre, le portrait d'une sérénade...
Portail de la névrose ou miroir de l'âme nomade?
Abou Hourayra
Printemps 2004
Voili voilou, à vous! En garde, prêts, allez!
Salut <3
EDIT:
Paix
Oyez, oyez
Voilà mon site de poésie principalement rimée
https://allpoetry.com/Shinichi_Hiroshi
Souhaitant bonne réception de mon message,
Oyez Oyez
Paix
Topic poésie
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- abouhourayra
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