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Street Fighter IV (Avant première)
SF4

    Avant toutes choses, je tiens à signaler que l’article qui va suivre n’est basé que sur l’expérience acquise après deux semaines de jeu dans plusieurs salles d’arcade au Japon. Par conséquent, il se peut que certaines informations se révèlent imprécises voir erronées. Un test final sera rédigé lors de la sortie du jeu sur console d’ici la fin de l’année.

Neuf ans après le dernier « vrai » Street Fighter (j’oublie volontairement les CVS, MVC2 et autres CFJ), Street Fighter IV se dévoile enfin dans les salles japonaises. Je passe rapidement sur le hardware qui sert à faire tourner la bête. Le jeu tourne sur le dernier système de Taito le « Taito Type-X² » qui est basé sur une architecture de type PC extrêmement puissante. Les bornes sont de type « taito vewlix » proposant un écran LCD de grande taille et ont vraiment de la gueule. Evidement, toutes les bornes sont linkées et il n’était pas rare d’en voir jusque 16 en réseau dans certaines salles. Un système de carte a également été mis en place et permet d’enregistrer ses statistiques de victoire et peut être personnalisé à la guise du joueur (pseudo, commentaires). De l’argent peut être gagné après chaque victoire, que ce soit en solo ou versus, si certaines conditions sont remplies, et différents habits peuvent être achetés.

Le jeu propose deux introductions différentes qui se succèdent à tour de rôle. La première est le classique combat opposant les deux rivaux Ryu et Ken, et la seconde montre un très joli affrontement entre Chun-li et l’autre (et malheureusement la seule autre) femme du jeu Viper. Le tout étant retranscrit dans un style manga avec des effets visuels très classes.

    L’écran de sélection permet d’incarner les 12 personnages présents dans  Street Fighter 2 Champion Edition, à savoir les éternels : Ryu, Ken, Honda, Chun-li, Blanka, Zangief, Guile, Dhalsim, M.Bison, Balrog, Sagat et Vega. A quoi s’ajoutent 4 petits nouveaux (remix à la new challengers ?) : Viper (femme sexy dont la ressemblance avec le style Kof en a fait hurler plus d’un sur le forum), Rufus (boule de gras assez rapide), El Fuerte (catcheur mexicain plutôt comique) et Abel (notre rugbyman frenchie qui me fait un peu penser à Alex). Un nouveau boss « Seth » fait son apparition en tant que grand méchant et chaque perso se doit de la battre pour accéder aux scènes finales qui sont dans le même esprit que les précédents opus.

    Une fois le personnage sélectionné (j’en suis resté à Ryu pendant les 2 semaines de mon séjour), on a le droit à l’habituelle écran de versus qui annonce le combat à venir. Avant que le terrible affrontement ne commence, et élément inhabituelle pour un SF, on a le droit à une petite pause où les persos s’échauffent (ou se la pète un peu) dans le plus pur style des jeux 3D actuels. Le « fight » retentit, et première claque dans la gueule, c’est bôôôôô !!!! Les stages sont jolis et colorés, de splendides effets de lumières accompagnent les hadoken et autres coups spéciaux, et le design très cartoon des persos se fond miraculeusement dans le décor.

    Contrairement aux anciens SF, chque personnage ne dispose pas d’un stage approprié, et certains sont tirés aléatoirement, et leur nombre n’excède guère la dizaine (ce qui est plutôt dommage). Difficile de donner un avis sur les musiques étant donné le bruit de fond plutôt agaçant des salles d’arcade, ce qui n’empêchait pas d’entendre les bruitages qui sont du niveau des anciens SF (je n’avais pas d’inquiétude la dessus).

    En ce qui concerne le gameplay, nous avons le droit à un mix entre le bon vieux système du 2x et celui de 3.3 ainsi que l’ultime amélioration de l’opus : le « saving attack ». Le jeu propose une barre de super classique à la 3.3 divisée en 4 qui permet de déclencher une furie une fois remplie. A l’instar de SF3, le fait de faire un coup spécial avec 2 boutons P ou K crée une attaque EX qui est une version plus puissante et lumineuse (au sens propre) de ce coup et qui consomme un ¼ de barre de super. Première évolution par rapport à SF3, même les choppes spéciales (ex : 360 de Zangief) peuvent être lâchées en EX. Une autre barre « Ultra Combo » fait son apparition. Elle se remplit au fur et à mesure des coups reçus et offre une furie encore plus dévastatrice que celle de base en utilisant les 3 boutons P ou K. Le seul inconvénient de cette barre est qu’elle disparaît à la fin de round, et qu’il est donc conseillé de la placer dès que possible (et peut importe la manière), contrairement à la furie standard qui reste indéfiniment. Le « saving attack » est la nouvelle trouvaille de l’opus,  le fait d’appuyer sur MK+MP permet de canceler n’importe quel coup (spécial ou normal) par un dash et offre ainsi la possibilité de créer de nouveaux enchaînements dévastateurs. La combinaison MK+MP peut être également utilisée pour faire des contres dans le style « Zero Counter » ou faire des imblocables à la SFEX. Les choppes et taunts se font de la même façon que sur SF3.3 (LP+LK et HP+HK).

Les sensations de jeu se rapprochent d’avantage d’un 2x de par sa vitesse et la non présence des parrys et air block. Le fameux pressing boule/dragon regagne ainsi toute son efficacité à la grande joie des puristes.


Pour ma part, j’ai été plutôt agréablement surpris par la qualité de jeu que beaucoup ont déjà qualifié d’inintéressant, et ce, avant même d’y avoir joué. Je n’ai pas trop de doute sur le fait que Capcom se fera la peine de faire une version console digne de ce nom avec un bon mode en ligne et un système de goodies intéressant. Bref, espérons que ce jeu soit LE SF que tous les fans attendaient et rendez vous d’ici 6 mois pour le test final de la version console.

 

Indy

 

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Système arcade :
Taito Type-X²
 
Disponible sur :
Arcade uniquement
 
Prévu sur :
Playstation 3
XBOX 360
PC
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